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Quelques courants pédagogiques (partie 2)

Une approche centrée sur l’apprenant : les humanistes

ROGERS (1902/1987) : il s’oppose aux Behavioristes considérant que la personne doit être considérée comme un tout (avec son intelligence, ses sentiments, sa créativité, sa liberté d’action …) et que limiter l’individu à la seule observation de son comportement est réductrice.

Un des parti pris de Rogers est de considérer que l’apprenant est positivement orientée vers l’acte d’apprendre et qu’il a les capacités naturelles pour cela. Il faut toutefois créer des conditions favorables.

L’apprenant doit percevoir un lien avec ses projets personnels et/ou professionnels et l’objet de l’apprentissage.

Il doit être mis dans un climat de confiance.

Il doit agir.

Il doit être acteur d’une partie de son apprentissage et être responsable d’une part de la méthode.

L’apprentissage doit mettre l’apprenant en situation d’autodétermination pour qu’il s’engage totalement (aves sa pensée, ses sentiments…).

L’apprenant doit pouvoir s’auto évaluer, s’autocritiquer (pour favoriser son indépendance d’esprit, sa créativité, sa confiance en lui).

Il doit apprendre à apprendre ; apprendre de sa propre expérience et intégrer les processus qui le font changer.

Le formateur devient alors plus un accompagnateur de l’apprenant pour ne pas le diriger, pour adapter sa pédagogie afin d’être dans une posture de personne-ressource. A ce titre, il veille à être empathique, dans le dialogue avec l’apprenant.