Le processus descendant.
En situation de travail, le sujet perçoit des choses à la lumière de certains stimuli qui peuvent être ses croyances, ses connaissances du moment, ses désirs, sa mémoire …
Il y a des choses qu’il perçoit de la situation et d’autres pas. Dans une situation de travail, nous cherchons en priorité des choses. Dit autrement, nous ne cherchons pas à voir un chimpanzé sur la Tour Eiffel !
Le processus ascendant.
Un stimulus de l’environnement se déclenche et le sujet perçoit la chose.
Pour percevoir une situation de travail, le sujet est sensible à des stimuli (indicateurs) que lui envoie la situation de travail et qui déclenchent chez lui un comportement.
Dans la perception que le sujet a des choses, ces 2 processus interviennent. C’est le cycle perceptif (Neisser).
Selon Biederman (1985), il faut :
- lors de lamodélisation de la situation de travail par le sujet :
- Identifier et analyser les éléments qui constituent la situation de travail
- Identifier les éléments de la situation de travail qui ne varient pas (les invariants)
- lors de l’analyse réflexive avale avec le sujet :
- Identifier comment chaque invariant est stocké dans la mémoire de l’opérateur. Identifier à quel patron stocké en mémoire du sujet est lié l’invariant ?
- Ce qui revient à chercher à savoir quels invariants sont connus du sujet. L’objectif de cette démarche est aussi de gérer le risque que le sujet ne perçoive d’une situation de travail que les choses connues donc qu’il ne sera attentif qu’aux choses connues.
- L’attention
- L’attention que le sujet porte à une situation de travail intervient dans la reconnaissance des objets.
- Plus il reconnait d’objets, plus il libère de l’espace pour pouvoir effectuer, se concentrer sur d’autres tâches simultanément.